
Le 23 juillet 2025, Emmanuel et Brigitte Macron ont déposé une plainte en diffamation devant le tribunal de l’État du Delaware, aux États-Unis, contre l’influenceuse conservatrice Candace Owens. Cette action fait suite à des allégations diffusées par Owens, selon lesquelles Brigitte Macron serait née homme sous le nom de Jean-Michel Trogneux, et que le couple présidentiel serait lié par des liens de parenté incesteux. Owens a relayé ces théories dans une série de huit épisodes intitulée « Becoming Brigitte », publiée sur YouTube et son podcast.
Les Macrons dénoncent une « campagne de humiliation mondiale » et une « intimidation incessante » de la part d’Owens, visant à promouvoir son podcast et à générer des profits personnels. La plainte, longue de 218 pages, accuse Owens d’avoir ignoré toutes les preuves crédibles réfutant ses allégations et de s’être associée à des théoriciens du complot connus.
Pour contester ces accusations, les Macrons prévoient de présenter devant le tribunal des preuves scientifiques et photographiques, notamment des témoignages d’experts et des photos de Brigitte Macron pendant sa grossesse et élevant ses enfants. Brigitte Macron a trois enfants et sept petits-enfants. Son avocat, Tom Clare, a précisé que ces éléments visent à « démontrer de manière irréfutable » que Brigitte Macron est une femme.
Candace Owens a rejeté la légitimité de la plainte, affirmant qu’elle est dans son droit de diffuser ces informations et qu’elle continuera à le faire. Elle a également contesté la compétence du tribunal du Delaware, arguant que la plainte ne concerne pas ses activités professionnelles dans cet État.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de lutte contre la désinformation et les théories du complot, notamment celles visant des personnalités publiques. En France, Brigitte Macron avait déjà intenté une action en justice en 2022 contre deux femmes ayant propagé des rumeurs similaires, bien que cette procédure ait été annulée en appel. La décision finale de la Cour de cassation est attendue.
Le couple présidentiel français espère que cette action en justice aux États-Unis permettra de mettre fin à ces rumeurs infondées et de protéger leur réputation.