RDC — 19 octobre 2025. Des informations de sources locales font état d’un incident grave survenu ce week-end impliquant le cortège de Corneille Nangaa, chef de la coalition politico-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC). Selon des témoignages non encore vérifiés, des coups de feu auraient été tirés en direction du convoi de Nangaa alors qu’il circulait dans l’est de la République démocratique du Congo.
Jusqu’à présent, aucune communication officielle n’a été faite par les autorités congolaises, ni par les représentants de l’AFC ou du M23, allié militaire du mouvement. Les détails sur les circonstances de l’incident, les auteurs présumés ou les éventuelles victimes restent flous.
Un climat de tension extrême
Cet incident survient dans un contexte de fortes tensions sécuritaires dans l’est de la RDC, où l’AFC et le M23 continuent d’occuper plusieurs zones stratégiques. Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), s’est récemment imposé comme une figure centrale de l’opposition armée au régime en place.
Rappelons que Nangaa a été condamné à mort par contumace en août 2024 par la justice militaire congolaise pour insurrection, trahison et participation à un mouvement armé. Malgré cette condamnation, il continue d’apparaître publiquement lors de meetings, comme celui organisé récemment à Bukavu, marqué par deux explosions ayant fait plusieurs morts et blessés.
Un acte ciblé ou une rumeur ?
Les circonstances de l’attaque rapportée contre son cortège ne sont pas encore établies. S’agit-il d’un tir ciblé, d’un accrochage armé ou d’un malentendu relayé par les réseaux locaux ? À ce stade, il est encore trop tôt pour l’affirmer avec certitude.
Selon des témoins proches de la scène, plusieurs tirs auraient été entendus à proximité du cortège, sans qu’il soit possible de confirmer s’ils ont touché directement les véhicules transportant Nangaa ou ses proches collaborateurs. Aucune image ni vidéo de l’incident n’a été diffusée publiquement à cette heure.
Les enjeux d’un tel incident
Si l’information venait à être confirmée, elle pourrait marquer un tournant important dans le conflit en cours :
- Cela suggérerait que la sécurité personnelle de Nangaa est désormais menacée de manière directe.
- L’attaque pourrait déclencher une riposte militaire de l’AFC/M23 contre les forces ou milices soupçonnées d’en être responsables.
- Politiquement, cela renforcerait le discours du mouvement rebelle sur la nécessité d’une “refondation de l’État”, invoquant l’incapacité du gouvernement actuel à garantir un dialogue ou la sécurité des acteurs politiques.
En attente de confirmation officielle
À l’heure où nous publions cet article, nous restons en attente de communiqués officiels de la part du gouvernement congolais, de la MONUSCO, ou du mouvement AFC. Nos équipes restent mobilisées pour obtenir des informations vérifiées et mettront à jour cet article dès que de nouveaux éléments seront disponibles.
⚠️ Note de la rédaction
Cet article est publié à titre d’alerte d’information. Le contenu repose sur des témoignages et sources locales encore non confirmés. En tant que média responsable, nous continuerons à vérifier rigoureusement les faits et à informer notre audience avec transparence.